Le tapir

21 02 2010

Dans cet article, je vais vous décrire au mieux un étrange animal aperçu dans la fameuse bande dessinée « Tintin chez les Incas» qui n’est autre que le tapir. Il existe actuellement quatre espèces de tapirs. Trois d’entre elles vivent en Amérique latine ou du sud alors que la dernière vit en Malaisie. Sur ces sites différents, le tapir s’installe en forêt ou à proximité des lacs, marécages et autres points d’eau pourvue que le lieu ait une forte végétation qui le rende difficile d’accès.

Le tapir

Le tapir aime tout particulièrement se baigner, c’est pourquoi il construit, dans cette végétation dense, de longs tunnels qui l’acheminent jusqu’à l’eau. Les tapirs sont des herbivores préférant sortir une fois le soleil couché et qui vivent seuls. En raison d’une mauvaise digestion due à un problème d’absorption ( trop rapide) des substances nécessaires à leur bon fonctionnement, comme le sucre, les tapirs font trois copieux repas par jour. Lors de ces prises alimentaires, ils se nourrissent de fruits et de plantes soit au total de 240 espèces de végétaux différentes. Ce qui représente à peu près 1/3 de la forêt !

En ce qui concerne la reproduction, femelle et mâle atteignent leur maturité sexuelle vers l’âge de trois ans. Ils ne se rencontrent que pour l’accouplement et se séparent ensuite. La femelle met ainsi un ou deux petits au monde suite à une gestation de 13 mois. À leur naissance, ils pèsent environ 7 kilos et ressemblent sensiblement à de gros marcassins rayés de beige et de brun. Ce pelage, propre à tous les jeunes tapirs, est un bon camouflage pour se protéger de leurs prédateurs. À l’âge de six mois, ils acquièrent le même pelage que leurs parents. Soit une peau brune très épaisse ainsi qu’une petite trompe avec laquelle ils attrapent leur nourriture et une minuscule queue presque inexistante.

Selon les quatre espèces, certains détails physiques peuvent varier comme la taille et le poids, mais, en général, on peut estimer qu’un tapir a 2 mètres de haut, 1 au minimum, et un poids de 150 à 300 kilos. Les nouveaux nés restent avec leur mère jusqu’à la fin de leur croissance, soit environ un an. Ils sont allaités durant toute cette période bien qu’ils soient capables de se débrouiller seuls vers six à huit mois. Seuls, ils vivent ainsi une trentaine d’années. Le plus proche parent du tapir est le rhinocéros dont il a les sabots. Il possède quatre doigts aux pattes avant et trois aux pattes arrière. Chacun de ses doigts se termine en sabot et, avec l’aide de coussinets situés sous son pied, soutient le poids du tapir.

Le tapir

Pour continuer en ce qui concerne les caractéristiques physiques, je vais vous parler de sa trompe. Celle-ci est extrêmement mobile, pouvant s’allonger ou se rétracter grâce à une musculature particulière. Ne possédant évidemment pas une trompe d’éléphant, il ne peut saisir les hauts fruits, ce qui ne l’empêche pas de déraciner habilement les nombreuses plantes dont il se nourrit grâce à sa précieuse trompe. À l’extrémité de celle-ci, un bourrelet améliore la prise des plantes. Le tapir possède une ouïe et un odorat excellents, mais il est handicapé par sa vue qui est peu performante. Pour combler ce manque, les tapirs communiquent entre eux par la voix. Ainsi, lorsqu’ils mangent, ils émettent un bref cri, aigu et peu sonore.

Et lorsqu’ils sont proches les uns des autres et qu’ils veulent identifier leurs congénères, ils produisent un claquement entre leur langue et leur palais. Grâce à se signe de reconnaissance, ils se repèrent et évitent les dangers. En parlant de dangers, les tapirs sont la cible de bon nombre de prédateurs. Tout d’abord les félins. Entre le tigre et la panthère en Asie, le puma et le jaguar en Amérique, les tapirs n’ont pas la vie facile. D’autres animaux comme le condor ou l’ours à lunettes peuvent également s’attaquer aux tapirs mais ce n’est que beaucoup plus rarement et ils s’attaquent le plus souvent aux petits.

Dans ce cas, le tapir ne se laisse pas faire, en effet face aux prédateurs, il s’enfuit à toute allure semant ainsi ses poursuivants ou réussissant à s’en débarrasser dans les branches quand l’attaquant est déjà sur lui. Mais le plus grand et le plus dangereux prédateur du tapir reste l’Homme. Effectivement, celui-ci ne cesse de le chasser que ce soit pour son cuir ou tout simplement pour ramener un trophée exotique ! D’autres dépècent les tapirs afin de pouvoir les vendre comme remèdes pharmaceutiques. Tandis que certains les tuent lâchement en raison des «dégâts» qu’ils font sur certaines cultures ! Pour lutter contre ce trafic, regardez la provenance du cuir que vous achetez et ne ramenez pas d’animaux morts de vos voyages.

Amélie


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Une réponse à “Le tapir”

8 08 2010
Mxlle (15:30:10) :

C’est vrai que c’est un animale bizare avec un grand nez mais la protecttion des animaux s’effectue a tous ! Savez vous que sans les animaux nous, les hommes, nous ne serons pas la ?! Hé oui sa parrait difficile a croire !