Le mandrill
17 01 2010Dans cet article, je vais vous parler d’un animal à la figure colorée et appartenant aux primates nommé le mandrill. Les mandrills se trouvent en Afrique. Plus précisément au Cameroun et au Gabon. Bien que l’espèce soit forestière, ont peut parfois trouver des individus dans la savane ou encore dans des plantations (malheureusement, ils n’y sont pas bien accueillis en raison des dégâts qu’ils y causent).
Loin d’être solitaires, les mandrills vivent en groupe mixte comportant en moyenne 600 individus. Comme pour la plupart des primates, la hiérarchie du groupe est rigoureusement organisée. Pour les femelles, l’ordre est simple étant donné qu’elles prennent et gardent le rang social de leur mère au sein du groupe. Contrairement à celle des femelles, la hiérarchie des mâles est totalement instable et dépend des aptitudes au combat des différents individus. En ce qui concerne la reproduction, les mâles obtiennent leur maturité sexuelle bien plus tard que les femelles.
Celles-ci vivent leur puberté entre 3 et 4 ans et peuvent ainsi s’accoupler à partir de l’âge de quatre ans. Alors que les mâles deviennent pubères à l’âge de dix ans après six ans de préparation. Et c’est une fois que chacun à mené ce développement à terme qu’ils peuvent se reproduire. La période de reproduction a lieu à la saison sèche entre les mois de juin et de septembre. Et c’est après sept mois de gestation que la femelle mettra bas un petit. Elle pourra ainsi en avoir un chaque année. Le mâle ayant la «priorité» pour les accouplements est le mâle dominant. Il surveille ainsi attentivement les femelles fécondes en attendant leur consentement. Les autres mâles ayant un rang social élevé au sein de la tribu ont aussi leur chance et peuvent eux aussi réserver les femelles avec lesquelles ils s’accoupleront sans représailles de la part du dominant.
Par contre, les mâles ayant un rang inférieur dans le groupe devront se cacher pour s’accoupler. Tout en sachant que plus une tribu aura de mâles, et plus elle aura de femelles fertiles, moins le mâle dominant aura de priorité. Les femelles repèrent les mâles dominants grâce à la couleur de leur nez. En effet, lorsqu’un mâle devient dominant, son nez devient entièrement rouge et son taux de testostérone augmente fortement. La couleur du nez est un bon indicateur de la place sociale occupée par les individus. Ainsi, chaque mandrill peut, en croisant un mâle, connaître sa position sociale par rapport à lui, s’il est inférieur, supérieur ou de même rang. La place de mâle dominant étant très prisée, celui qui l’occupe est victime d’une pression perpétuelle due aux menaces et aux attaques des prétendants au trône.
Et lorsque celui-ci est finalement renversé, son taux élevé de testostérone devient un réel handicap, car il le fragilise et le laisse ainsi chuter dans la hiérarchie. Seul souvenir de son règne, son nez rouge qu’il gardera quelque temps. En ce qui concerne ces colorations extravagantes, il faut aussi savoir d’un point de vue général que les couleurs nasales des mâles sont plus accentuées que chez les femelles. Examinons maintenant quelques chiffres: Les mandrills ont une taille variant entre 56 et 81 centimètres sans compter leur queue de sept centimètres. Et leur mâchoire, aussi puissante que celle des panthères, abrite des canines pouvant mesurer six centimètres !
Mâles et femelles ont plusieurs points de distinction. Tout d’abord leur poids : une femelle pèse aux environs d’une vingtaine de kilos contrairement au mâle, plus lourd d’une trentaine de kilos. Mais ils ont d’autres différences physiques. Notamment, de nombreux éléments présents chez le mâle et, pour la plupart, concentrés sur sa tête entourée d’une collerette de poils blancs ne se retrouvent pas chez la femelle. Ainsi, la peau bleutée de sa face dépourvue de poils est marquée par de larges rainures. Le pelage de son dos est généralement noir alors que celui de son ventre est blanc. Ses fesses sont de couleurs vives et lorsqu’il se déplace, il frotte son torse contre les troncs des arbres pour signaler sa présence grâce à son odeur.
Les mandrills qui sont omnivores se nourrissent essentiellement de fruits et de graines auxquels s’ajoutent des feuilles, des champignons et de petits animaux de litière tels les fourmis ou les grenouilles. Il leur arrive aussi parfois de capturer des œufs ou des oisillons dans un nid ou de chasser des petits rongeurs. Plus de la moitié de leur nourriture provient ainsi de ce qu’ils trouvent au sol. Attention: À cause du braconnage et de la déforestation qui sont deux phénomènes alarmants, révoltants et irresponsables, les mandrills sont aujourd’hui gravement menacés de disparition !
Amélie
cet animal est tres beau il a de belles couleures merci le mandrill
Oui c’est vrai qu’il est trés jolie