La souffrance animale
24 07 2008Actuellement, bien qu’il y ait des tas d’horreurs sur terre, il y en a une dont on ne parle pas beaucoup mais qui touche une grande partie des êtres vivants qui peuplent la planète. En effet nous ne faisons pas assez attention au sort parfois horrible destiné aux animaux. C’est pour cela que j’ai décidé de vous faire découvrir, dans ces quelques chapitres, ce qui se passe et ce que nous pouvons faire pour arrêter cette barbarie.
I. L’élevage Industriel
1. Poulets et volailles de chair
Chaque année 2 millions de volailles meurent dont l’immense majorité proviennent d’élevage industriel. Elles sont entassées dans des hangars nauséabonds sachant qu’un bâtiment peut contenir 15000 à 100000 oiseaux. À cause de leur alimentation contenant des antibiotiques et des promoteurs de croissance mais aussi des médicaments et autres produits chimiques et de leur sélection génétique les volailles gagnent le maximum de poids en un minimum de temps. Cette prise de poids anormalement rapide leur provoque des maladies cardiaques, des maladies du foie ainsi que des intestins trop gras et des os déformés ou cassants.
Ce poids énorme sur leur squelette en formation leur provoque le plus souvent des infirmités douloureuses aux pattes et aux doigts. Environ 90% de ces poussins ont des problèmes de locomotion. A 5 semaines ils se battent pour tenter d’arriver aux points de nourrissage et d’abreuvement. Beaucoup ne survivent pas à cette compétition et aux conditions de vie : chaleur, stress, déshydratation, maladies, sous nutrition car ils ne peuvent pas toujours atteindre la mangeoire. Chaque année 30 à 40 millions d’oiseaux meurent et se décomposent dans les hangars avant l’abattage.
Les hangars ne sont pas nettoyés pendant leur durée de vie et les déjections transforment la litière en une masse solide, humide et remplie de micro-organismes. Ils sont incapables de marcher à cause de la masse des autres et ayant même du mal à rester debout ils restent couchés sur une litière pleine d’ammoniaque. Il en résulte des brulures à la poitrine et des ulcérations aux pattes. Leur vie est donc une torture perpétuelle. C’est ensuite le tour du cauchemar de la capture et du transport vers l’abattoir. Des ramasseurs saisissent les oiseaux terrifiés par les pattes et les emportent jusqu’à une cage où ils sont entassés sans ménagement sans tenir compte de leurs os et de leur cœur fragile.
L’opération se fait à toute vitesse. De ces manipulations brutales il résulte de nombreuses fractures et déboitements d’articulations. Les cages qui sont parfois endommagées permettent aux poulets de tomber sur la route et de se faire écraser par des voitures. On estime que 2,5 millions d’oiseaux meurent pendant le dernier transport à cause des chocs, du stress, de la chaleur ou du froid, de la suffocation et des blessures. Mais même en triste état beaucoup survivent jusqu’au couteau mécanique. Il faut aussi savoir que les morceaux de poulets séparés comme les ailes et les cuisses proviennent souvent d’animaux blessés ou malades qui n’ont pu être vendus entiers.
Les morceaux les plus abimés finiront en blancs. Les poulets atteignent leur poids d’abattage à 40 jours contre 84 en filière traditionnelle et 5 à 10 ans s’ils étaient libres. Arrivés à l’abattoir les oiseaux sont arrachés de leur cages et leurs pattes sont positionnées dans des boucles métalliques sur une chaîne automatique, la tête en bas. Ils pendent ainsi quelques minutes avant d’être étourdis électriquement par une machine pas toujours efficace. En effet la technique courante consiste à tremper la tête de l’animal en la mettant dans de l’eau électrifiée mais beaucoup d’oiseaux relèvent la tête et ne sont pas étourdis.
De plus pour éviter le problème de coagulation sanguine dans la viande le courant est souvent trop faible. Beaucoup se réveillent donc au moment où on leur tranche le cou. De plus les couteaux automatiques qui tranchent la gorge sont réglés sur une taille moyenne. Les petits oiseaux les reçoivent dans la tête les plus gros dans la poitrine. L’étape suivante est un système de plumage par eau bouillante bien que les volailles aient déjà presque totalement perdu leurs plumes sauf sur le cou ce qui est dù au stress. Voila comment est obtenu après éviscération un poulet prêt à cuire…
2. Les poules pondeuses
Elevage en batterie ce système productiviste nie l’existence de l’animal en tant qu’être sensible sacrifiant le bien être de centaine de millions d’individus à la seul rentabilité économique. Pourquoi les laisser bouger ? Etendre une aile ? Faire un nid ? Picorer comme n’importe qu’elle poule de basse-cour ? Pour une rentabilité maximale, il faut faire tenir le maximum d’oiseaux dans le minimum d’espace. La taille habituelle d’une cage est de 46 cm par 51 cm (montrer la cage) pour cinq poules ! L’envergure moyenne d’une poule les deux ailes étendue est de 75 cm !
En clair Voler non ! Marcher non ! Les mouvements de sa tête sont eux aussi limités car la cage a une hauteur de 35- 40 cm Etendre une aile non plus ! Parfois une poule reste bloquée pour être délivrée que quand elle ira à l’abattoir. Les poules s‘ennuient à mourir, elles piquent donc tout ce qui leur passe sous la main au risque de blesser leur voisines ce qui, je le précise n’arriverait jamais dans la nature. En en cas d’agressions qui sont très nombreuses à cause du stress elles n’ont pas d’espace pour fuir. La fausse solution qu’ont trouvée les éleveurs est le débécquage qui existe aussi chez les poules de chair. L’opération consiste à couper une partie du bec avec une lame chauffée. Parfois les sadiques chargés de faire ce travail ratent l’opération et arrachent des becs. Comme le bec est un organe très sensible et très proche de la dent, le fait de l’arracher ou de la couper provoque une douleur atroce qui peut se prolonger longtemps, parfois même toute leur vie.
Mais en plus de tout ça les poules pondeuses mènent une vie abominable à cause de l’odeur pestilentielle due aux déjections car cette méthode d’élevage permet de nettoyer le hangar que lorsqu’il est vide c’est-à-dire tout les 72 semaines soit tous les 1 an et demie. Ce qui provoque chez ces poules des maladies respiratoire et des blessures et infections aux pattes. Mais aussi à cause du bruit qui est constitué de dizaines de milliers de caquètements en permanence. De plus elles deviennent folles car elle n’ont ni sol à gratter, ni graine à picorer, ni espace, ni matériaux pour construire un nid et aussi à cause de leur nourriture uniforme et industrielle constituée de céréales, cadavres d’animaux, produits chimiques et de médicaments comme les anti dépresseurs et les antibiotiques. Mais les médicaments n’empêchent pas les poules de souffrir d’environ une vingtaine de maladie. Durant toute la vie de la poule son rationnement n’atteint que 70 % de la quantité normale d’eau et de nourriture qu’elle devrait avoir.
Tout commence par un tri odieux car les mâles qui ne pondent pas et qui à cause de leur race ne seront jamais des poulets de chair sont inutiles. Ils vont donc, dés leur naissance par centaine de millions sur des tapis roulants qui les mèneront soit jusqu’à une broyeuse où la mort les attend soit jusqu’à des grands sacs plastiques ou ils étoufferont lentement.
Les poules pondeuses sont enfermées dans des immenses hangars ou un éclairage artificiel sert à accélérer la ponte et où l’aération ne peut suffire en cas de grande chaleur. Comme durant l’été 1994 ou plus d’un million de poules sont mortes.
Dans ces hangars démunis d’humanité deux tapis roulants évacuent chacun les fientes et les œufs et un troisième apporte la nourriture. Pou éviter les mouvements de panique qui sont souvent mortels chez ces animaux totalement perturbés personne n’approche du fond du hangar. De ce fait si une poule, dix ou cent meurent tout au fond personne ne verra rien de son agonie. Pour que les œufs ne se cassent pas le grillage où reposent les pattes des poules est en pente pour laisser les œufs rouler vers l’extérieur. Ce qui fait que les poules doivent constamment bloquer leurs pattes.
Il en résulte un inconfort permanant et une horrible douleur dans les pattes. Car en dehors des maladies les pattes sont la principale source de douleur physique des poules pondeuses. Dans la nature une poule pond 170 œufs par an or dans les élevages industriel le rythme de ponte contre nature les oblige à en pondre 265 par an. Les poules pondeuses sortent des cages épuisées et très amaigries. Les scientifiques ont remarqué que les poules se retiennent de pondre jusqu’à une demi-heure à chaque œuf. Ce phénomène extrêmement douloureux est motivé par l’incapacité de pouvoir protéger sa progéniture.
Ensuite c’est l’abattoir, à l’arrivée trois poules sur 10 ont des fractures dues au transport, à leur condition de vie et à la brutalité des ramasseurs pour les emmener vers l’abattoir. Les autres ont des déboitements d’ailes, des luxations et des blessures diverses. Le pire est que manger des œufs et de la viande provenant d’élevage industriel est dangereux pour l’homme. Car les animaux sont bourrés de médicaments en tout genre par prévention ou pour accélérer leur croissance. Et qu’en les mangeant nous prenons ces médicaments. Ce qui peut rendre le médicament inefficace sur l’homme et parfois même cancérigène.
3. Les cochons
La truie : Après l’insémination, la truie attend environ trois mois et est enfermée ou sanglée dans une stalle individuelle en pleine obscurité. Elle ne peut que se lever ou se coucher ce qui permet des économies de nourriture. Une semaine avant la naissance des porcelets la truie est bloquée dans une cage de mise à bas ce qui l’empêche tout autant de bouger. Ses petits peuvent donc téter sans qu’elle les écrase en se couchant ce qui n’arrive jamais dans la nature. Ses instincts maternels sont totalement niés, elle ne peut donc ni faire un nid pour la mise à bas, ni approcher ses petits.
Et, quand elle se débat elle se blesse. Pour l’aider à survivre à se stress intense on la bourre d’anxiolytiques et d’antibiotiques. Les porcelets quand à eux reçoivent une injection d’antibiotiques et ont la queue et les dents coupées avec des pinces sans anesthésie. Pour soi disant minimiser les bagarres dues aux conditions de captivité. De plus les mâles sont castrés à vif. Et les jeunes sont sevrés précocement afin que la truie recommence un cycle au plus vite. Puis ils sont placés dans l’obscurité sur un sol en claire voie ce qui blesse leur pattes et provoque des boiteries, déformations et bien d’autres souffrances.
Les porcs sont nourris d’aliments composés de céréales, de farine animale et d’accélérateurs de croissance ce sont les fameux antibiotiques. Les femelles sont traitées aux hormones et aux stéroïdes pour augmenter les portées et stabiliser les cycles de fécondité. Tous doivent vivre malgré l’ennui, l’immobilisation forcée, l’entassement, l’obscurité et l’air irrespirable qui provoquent des maladies graves. Le transport vers l’abattoir a lieu généralement de nuit. Les porcs ne verront ainsi jamais la lumière du jour. La chair des truies, meurtrie finira en rillette ou en saucissons. En dépit de la surproduction, certains envisagent l’hyper productivisme avec le porc transgénique. Des projets existent comme le porc encore plus gros mais la viande plus maigre, sans yeux donc grossissant plus vite du fait de leur immobilité ou à 4 jambons sur le modèle du poulet à quatre cuisses récemment fabriqué aux Etat Unis.
Mais il existe une autre solution…
En effet il existe actuellement 5% de porcs bio ou non qui vivent dans des conditions de semi-liberté mais ce qui ne change rien à la mort en abattoir. Cette forme d’élevage est plus respectueuse de l’environnement, plus saine et plus rentable avec moins d’investissements lourds en matière de bâtiments. Mais les éleveurs prisonniers du système intensif doivent rembourser leurs prêts sur de longues années, sans pouvoir facilement changer leur méthode de production. Sachant qu’une fois construit un élevage industriel est dur à faire fermer.
Pour l’environnement et notre santé les agrandissements et les créations industrielles ne doivent plus être autorisés.
Pourquoi être contre les élevages industriels de porcs ?
1. L’élevage des porcs est un incroyable gâchis en nourriture car il faut plus de 6 kilos de céréales ou équivalent pour produire un kilo de viande et 50% de la consommation d’eau potable sert à l’élevage industriel.
2. Les nitrates et nitrites contenus dans la viande de porc peuvent se transformer dans le corps humain en nitrosamines hautement cancérigènes.
3. La présence d’antibiotiques qui sont des activateurs de croissance dans le porc induit une accoutumance chez les consommateurs pour lesquels les microbes deviennent résistants à tous les traitements mais ils peuvent aussi développer des cancers, des allergies et des stérilités. En Europe 70% des antibiotiques mis sur le marché sont destinés aux animaux provenant d’élevage industriel.
4. Ces élevages ont provoqué la disparition de plus de 7 millions d’agriculteurs depuis 1946 et une crise de surproduction qui touche toute la filière agricole.
5. L’élevage industriel ne respecte ni l’animal ni la nature. En 20 ans les élevages avicoles et porcins implantés en Bretagne ont multiplié la population de cette région par deux. Les rejets s’accumulent dans le sol, s’infiltrent dans les eaux, ruissellent vers les eaux superficielles et causent l’acidification des forêts et des espaces naturels. En 2000 à cause de ces élevages 63 % du territoire français était déjà en excès d’azote et plus de 50 % des rivières européennes polluées.
6. Les élevages industriels sont aussi directement responsables de l’érosion des sols, de la disparition des prairies et des pollutions à l’ammoniac, méthane, métaux lourds, résidus médicamenteux et antibiotiques.
De même pour les vaches laitières. Leurs veaux leur sont retirés à 8 jours. Après 5 ans d’ une production de lait contre nature, les vaches sont décharnées, ont des difficultés à marcher et sont envoyées à l’abattoir. Sans différence pour les veaux qui ont une courte vie dans la pénombre avec une nourriture liquide anémiante sans fer pour que la viande soit blanche comme le veulent les consommateurs. Ils vivent chacun dans des box de 90 cm ce qui est vite trop petit pour pouvoir se retourner. La cruelle séparation d’avec leur mère, l’ennui puis l’abattage. Ni soleil, ni herbes, ni compagnons de jeux. Voici leur vie !!
4. L’abattoir
Chaque année, des milliards de veaux, de vaches, d’agneaux, de moutons, de cochons sont transportés sans le respect des règles et dans le total mépris de leurs souffrances, à travers toute l’Europe, et vers le Moyen Orient et l’Afrique du nord. Après une immobilisation forcée de plusieurs mois, les animaux terrorisés, pouvant à peine marcher, sont embarqués à la hâte, la nuit, à coup de bâtons et d’aiguillons éclectiques. Les camions peu adaptés sont souvent sales et surchargés. Transportés durant des heures, des jours et des nuits sans eau ni nourriture, sans soin ni repos. N’ayant pas de place pour se coucher. N’en pouvant plus de fatigue les animaux s’écroulent et sont piétinés. D’autres meurent d’épuisement de suffocation ou de crise cardiaque. Le déchargement ajoute son point d’honneur avant la phase final : celle de la mise à mort.
5. Ce que vous pouvez faire
Réduisez ou supprimer vos achats de chair de cochon et refuser celle de porcs élevés en batterie. Agissez contre tout projet qui viendrait dénaturer votre région sachant que la mobilisation a empêché bien des élevages de voir le jour. Choisissez des œufs portant la mention élevé en libre parcours ou élevé en plein air. Faire attention aux indications comme de ferme, œufs frais, œufs datés car il cache un univers carcéral. Réagissez lors des enquêtes publiques d’ouverture ou d’extension d’élevage industriel. Persuader d’autres personnes de vous imiter. Faite attention aux aliments industriels tels les pâtes aux œufs frais, mayonnaises, pâtisseries, gâteaux secs flans et autres desserts. A eux seuls ils représentent plus d’un tiers des œufs de batterie consommés en France.
Regarder le numéro sur les œufs avant Fr il faut qu’il soit 0 ou 1 mais pas plus sinon il provient d’élevage industriel. Enfin écrivez au fabriquant, leur service consommateur est inscrit sur les emballages pour signaler votre rejet définitif sauf si ils décident de changer d’approvisionnement et le signalent clairement. Plus la demande d’œufs venant de poules libres sera forte plus les prix baisseront.
II. L’adoption
1. La stérilisation
En France nait environ chaque année 1,6 à 1,7 millions de chiots or il n’y a de place que pour un million. Plus d’un demi- million devra donc être tué.
En France on estime que 4500 chiens et 8000 chats naissent chaque jour, bien trop nombreux pour être accueillis dans un foyer. Certain serons tués à la naissance quand aux autres malchanceux ils se retrouveront dans la rue sans abris, affamés, perdus. S’ ils ne sont pas heurtés par une voiture ils seront ramassé par la fourrière, par des pourvoyeurs de laboratoires ou, au mieux dans un refuge. Et seule une partie des animaux de refuges sera adoptée, la plupart du temps les autres seront euthanasiés à moins que le refuge, faute de place refuse de prendre des animaux.
Croyez vous que l’euthanasie soit une bonne solution ? Non franchement je ne crois pas ! Faisons un test partons d’un couple de chats qui aurait une moyenne de 2 portées par an et que tous ces animaux procréent dans les mêmes conditions. Au bout de 10 ans il y aurait 80 millions de chat. Il faut donc les stériliser. La stérilisation est une opération légère pour le mâle qui pourra rentrer chez lui le jour même par contre la femelle pourra rentrer chez elle que le lendemain. Les progrès chirurgicaux ont rendu ces actes chirurgicaux moins lourds et plus faciles à supporter.Ceux qui respectent les animaux peuvent faire stériliser leur compagnon.
C’est ainsi ne pas être complice de la misère engendrée par la surpopulation et le commerce des éleveurs et des animaleries. De plus la stérilisation réduit les risques de cancers d’environ 90%. Les animaux sont moins susceptibles de se battre ou de vagabonder, ce qui évite ainsi le danger des voitures et des voleurs d’animaux. Le coût de cette opération peut être élevé mais dites vous qu’il n’a lieu qu’une fois et que sur le long terme il est tout à fait rentable. Car il y aura moins de frais vétérinaires par la suite pour la mère et pour les petits qui auraient coûté cher à élever. La solution n’est bien sûr pas de les euthanasier à la naissance.
Beaucoup de gens sont opposés à la stérilisation car ils s’identifient à leur animal. Ce n’est pas parce que votre chat ou votre chienne à été stérilisé que vous aller perdre votre virilité ou votre féminité. Il est nécessaire de comprendre que les animaux familiers ne vivent pas du tout leur sexualité comme les humains. On vous affirme parfois qu’il faut faire stériliser votre animal après qu’elle est eu une 1er portée ce qui n’est pas fondé scientifiquement. Aimer les animaux ce n’est pas s’extasier devant des bébés à l’avenir incertain. Sachant qu’un chat peut vivre 20 ans. Certain dise : J’arriverai à placer tous les petits. Mais rappelez vous que si vous y parvenez, c’est un refuge qui ne trouvera pas d’adoptants pour ses animaux, le nombre de familles n’étant pas extensible. Quand on leur force la main on risque de mauvais placements. La seul vraie solution est de limiter les naissances. Et il appartient à chacun de prendre soin de ses animaux plus qu’une preuve de responsabilité c’est un acte d’amour.
2. Ne l’achetez pas, adoptez le
Il est difficile de résister à ce gentil petit chien dans la vitrine pourtant ceux qui aiment les animaux et sont à la recherche d’un compagnon devrait ne jamais s’approcher des animaleries ! Le commerce des animaux de compagnie est cruel sous bien des aspects. Les animaux viennent souvent d’élevages ou les femelles sont considérées comme de vulgaires machines à chiots ou à chatons. Enfermées dans des arrières bâtiments de ferme, parfois plus de 100 chiennes dans un hangar, dans des caves ou des cages insalubres avec manques de nourriture et de soins elles finissent tuées ou vendues à des laboratoires.
Une fois grands les bébés qui n’ont pas trouvé preneur subiront le même sort même chez les particuliers que la loi autorise à être fournisseur occasionnel pour l’expérimentation animale. Se disant éleveur amateur de nombreux particuliers saturent aussi le marché pour arrondir leur fin de mois. Il s’agit en fait d’élevage clandestin dont les conditions sont parfois loin d’être acceptables. De plus en plus de chiots et de chatons arrivent par camions des pays de l’Est chez des éleveurs vitrine. Après la séparation précoce avec leur mère qui elle reste dans l’enfer des élevages intensifs et un voyage parfois de milliers de kilomètres ils parviennent en France ou leur prix très bas procure de gros bénéfices même avec une mortalité élevée.
Personne ne se doute de leur provenance ni de l’enfer entretenu par le commerce de ces animaux si mignons. Acheter un animal dans un élevage ou dans une animalerie n’est pas une bonne action. L’argent mis dans ce circuit contribue chaque fois au malheur de centaines d’autres animaux. Ceux qui vivent dans les élevages cachés du public et ceux qui trop nombreux finiront euthanasiés. Il n’ y a que deux solutions à la surpopulation : l’euthanasie de millions d’animaux comme c’ est actuellement le cas chaque année en France. Ou la régulation des naissances et du commerce. Alors si vous aimez vraiment les animaux allez en adopter dans un refuge. Si vous souhaitez un animal de race certains refuge en auront sans doute et sinon, vous pouvez contacter le club de la race en question et adopter un animal abandonné chez eux. Et n’oubliez pas qu’adopter un animal demande bien des réflexions.
3. Les animaux sauvages chez soi
Qu’il s’agisse de commerce ou de trafic d’animaux sauvages, de nombreux particuliers contribuent à appauvrir la planète. L’engouement des NAC ces nouveaux animaux de compagnie, fragiles, fait une multitude de victimes innocentes. Lors des captures et des transports. Découvrons pourquoi cette mode doit cesser. Même s’ils ne sont pas capturés dans la nature les animaux exotiques supportent mal la captivité. Leurs impératif biologique et leurs besoins comportementaux sont ignorés des acheteurs et méprisé des marchands. Le commerce mondial de faune sauvage représente plus de 5 milliards de dollars par an ! Plus les trafics. Comme si il était possible de faire vivre correctement un serpent entre 4 vitres, un perroquet sur un perchoir ou un fauve dans une cage.
Ces animaux ne recherchent pas la compagnie de l’ être humain elle lui est imposée, souvent pour la frime et ils s’en accommodent plus ou moins mal. On ne peut que faire survivre les rescapés. Ce commerce pour des particuliers, des spécialistes ou des éleveurs met en danger de nombreuses espèces. Par exemple les perroquets gris du Gabon sont fréquemment vendus avec de faux papiers attestant qu’ils viennent d’élevage alors que leur vraie provenance est l’Afrique où leur population se réduit considérablement mais il n’y a pas qu’eux. Les poissons de mer sont très difficiles ou impossible à élever. Les techniques de capture font frémir. On verse un liquide toxique qui tue les plus proches et beaucoup d’autres animaux marins et paralyse les autres qui peuvent ainsi être récoltés. Beaucoup ne s’en remettent jamais voila pourquoi ils meurent si vite dans leur bel aquarium.
La collectionnite n’est pas répréhensible quand il s’agit de timbres mais elle est scandaleuse quand elle contribue à faire disparaitre des espèces et qu’elle réduit des êtres sensibles à l’état d’objets. De plus il y a de gros risques, car si certains mordent ou griffent, de nombreux animaux sauvages véhiculent des maladies. Psittacose chez les perroquets, rage chez les mammifères, variole, tuberculose et virus chez les singes. Pour soi et pour les voisins s’il s’échappe, il peut constituer un réel danger. En boutique il n’ existe aucune norme légale pour les cages d’animaux sauvages. Seul compte les affaires. Il y a de nombreuses façons de faire croire qu’un animal sera bien chez vous y compris en vous attendrissant par ses conditions de vie médiocres en magasin.
Conclusion :
La nature à horreur des forêt vides, les animaux ont horreur des cages. Vous devez comprendre qu’il est absolument impossible de rendre heureuse des créatures qui ne sont pas faites pour vivre dans un jardin ou dans une maison. Nous vous demandons de ne pas les considérer en temps qu’espèces mais comme des individus. Ce sont des êtres sensibles pas des objets décoratifs, ni des faire valoir. Aimer les animaux c’est les aimer pour eux et non pour l’image qu’ils peuvent donner.
Vous pouvez :
* Ne pas acheter d’animaux sauvages
* Ne ramenez pas (même mort) de l’étranger ni bébé singe, ni ivoire, ni coquillage exotique,ni tableau en aile de papillon.
* Informer vos amis pour qu’il agissent de même expliquez leur pourquoi vous réprouver leur si bel aquarium tout autant que leur mygales, car s’ils ont des prisonniers, il faut que ce soit les derniers.
* Ecrire au ministre de l’environnement pour demander l’interdiction de la détention des singes et des fauves par des particuliers.
III. L’expérimentation animale
1. Qu’est-ce que c’est ?
Chaque année 60 millions de chiens disparaissent, 164 par jour. Ils sont revendus à des laboratoires clandestins et deviennent la proie d’un commerce révoltant.
Si bon nombre d’animaux proviennent d’élevages spécialisés d’autres comme les singes sont capturés dans leur milieu naturel.
87% des animaux subissent les expériences sans être anesthésiés. On mutile, on écrase des membres, on provoque des plaies, on sectionne la moelle épinière, on brule et éventre des chiens vivants…
En plus des tortures qu’on leur inflige, leurs condition de vie sont traumatisantes : enfermement dans des cages exigües, sans lumière, stress, absence de contacts rassurants,
Brutalités… 800 millions d’animaux : singes, chevaux, ovins, caprins, lapins, rats, souris, poissons, oiseaux, reptiles…meurent par an dans les laboratoires à travers le monde.
7à 8 millions en France, 25 animaux par seconde. Ces expériences sont inutiles car on inflige aux animaux des maladies provoquées et de toute manière, leurs réactions seront différentes de celles des humains. Les effets secondaires des médicaments sont la 4ème cause de mortalité dans les pays développés, pourtant ces médicaments ont été testés sur les animaux ! Chaque année, 20 000 personnes meurent et 1 300 000 sont hospitalisées suite à l’absorption de médicaments. Si ceux-ci étaient testés par des méthodes rigoureuses existantes actuellement, cela pourrait être évité.
2. Des alternatives existent
Les expériences sur les animaux peuvent être remplacées par des méthodes substitutives comme les teste in vitro utilisant des cultures de cellules prélevé sur des humains. Cette nouvelle technique est plus écologique est plus fiable mais elle est freiner par des intérêts économiques.
3. Comment lutter contre
A notre niveau, une seule chose que nous pouvons faire est d’acheter des produits cosmétiques : shampoing, gel douche, parfum, maquillage… certifiés non testés sur les animaux.
Quand c’est le cas c’est écrit au dos du flacon. Méfiez vous des vendeurs qui assurent que leurs produits sont non testestés sur les animaux car parfois ils n’en savent rien.
Attention : un produit bio peut être testé sur les animaux. Pour avoir plus d’info vous prouver aller sur le site d’One Voice
Tout est dit et très bien dit et je vais rajouter malheureusement.
Les animaux quels qu’ils soient ne méritent pas que nous humains les traitions de la sorte. Nous devons les respecter, ils sont des êtres vivants et sensibles. Toutes ces barbaries doivent cesser.
Merci à l’auteur de cet article d’avoir non seulement dit les choses telles qu’elles existent sans tabou mais aussi d’avoir suivi par “comment faire pour que ça change”.
Bravo.
A part boycotter les produits provenant de ce marché ? Comment lutter ?
Et dire que nous mangeons de la viande le plus souvent sans connaître le terrible sort, la terrible fin que subissent ceux que nous disons “NOS AMIS”.
Il faut que nous fassions “tourner” cet article, que tout le monde soit au courant, surtout les enfants, ce sont les acteurs de demain, le futur de cette planète leur appartient, qu’ils deviennent bien malgré eux, LES AMBASSADEURS DES ANIMAUX, sinon, ils risquent de n’avoir pour expliquer à leurs enfants ou du moins leurs petits-enfants ce qu’était un animal que les livres ou mieux internet.
Profitons MAINTENANT D’ INTERNET POUR l’avenir de la planète.
Il ne faut pas que les générations futurs nous maudissent, que le 21 ème siècle soit vue comme le siècle qui a détruit le MONDE.
AGISSONS. MAIS COMMENT QUAND ON N’A PAS D’ARGENT ? EH OUI, POUR TUER IL FAUT DE L’ARGENT, POUR SAUVER, IL FAUT DE L’ARGENT…
MERCI POUR CET ARTICLE. J’EN PARLERAI ET FERAI VENIR TOUS CEUX QUI SONT OU PAS CONCERNES PAR L’AVENIR DE LA PLANETE CAR LES ANIMAUX SONT EUX AUSSI L’AVENIR DU MONDE.
IMAGINEZ LA VIE SANS AUCUN ANIMAL.
JOCY
oui,il faut cesser de manger de la viande,car de toute façon c’est pas bon pour notre santé une viande stressée,des animaux qui n’ont pas connu autre chose que la souffrance et la douleur et toutes les atrocité..;c’est inhumain d’élever des animaux a la chaîne,quelle honte,et tout ça pour le pognon de ceux qui fabrique ces pauvres bêtes…qu’il soit traité pareil?je ne sais pas si ces gens ont une morale mais je l’ai trouve “grave” ceux qui ont osé “inventer”la batterie,l’élévage horribles,la chaîne quoi,alors que c’est des êtres sensibles et surtout vivants!!!
Bonjours. Mon agneau a un probléme de locomotion(pate arriére faible). J’ai trés peur. Il se retourne sur le dos, car il n’arrive pas à marcher, ce qui l’empéche de respirer. Il est trés soufrant. Sa mére ne l’allète presque plus.
Pouvez-vous m’aider? Merci.
Un article à partager sur la production d’oeufs : http://developpementdurable.suite101.fr/article.cfm/les-oeufs-de-poules-de-batterie-cest-lenfer-et-pourtant
Bonne lecture!