La Vie Animale

Dans cet article nous allons découvrir la vie de ce drôle de grimpeur que l’on appelle le dendrolague. Mâle et femelle obtiennent leur maturité sexuelle à l’âge de 2 ans. Il n’y a pas de saison particulière prévue pour leur reproduction. Après 32 jours de gestation, la femelle met au monde 1 petit. Comme tous les marsupiaux, les dendrolagues élèvent leur petit dans la poche ventrale de la femelle. À sa naissance le petit n’est qu’une larve, aveugle et glabre de moins de 25 millimètres de longueur.

Celle-ci remonte la paroi abdominale en s’accrochant aux poils pour se fixer sur une des 4 mamelles, à l’intérieur de la poche marsupiale. Quand le petit aura atteint 1 an, il sortira définitivement de la poche. À l’âge de 10 mois, il commencera à explorer son environnement. Mais ce n’est qu’à l’âge de 1 an qu’il sortira définitivement de la poche. C’est un animal solitaire. Il vit, la plupart du temps dans les arbres. Pour les escalader, il commence par un bond d’un mètre en entourant le tronc de ses bras.

Puis il continue en plantant ses griffes dans l’écorce, tout en maintenant son équilibre grâce à sa queue qu’il maintient cambrée. Il retrouve ses congénères qu’au moment de l’accouplement. Chaque mâle possède un territoire de 4 hectares qui déborde sur ceux des femelles et des petits qui sont plus petits. Il peut arriver que des mâles se battent pour un territoire à coup de griffes et de dents.

Ils se nourrissent de feuilles, mais aussi de fruits, fleurs de noix, d’écorces, de sève, d’œufs et parfois même d’oisillons pris dans un nid. Dans la journée, le dendrolague mange toutes les 4 heures durant une vingtaine de minutes. Il dort le reste du temps. Ce qu’il a mangé se décompose dans une « chambre de fermentation » située dans son estomac. Les fibres épaisses y sont broyées pour permettre la digestion proprement dite.

ATTENTION :
Les dendrolagues vivant en Papouasie Nouvelle-Guinée ont vu leur nombre réduit de moitié en 10 ans. Cette quasi-disparition est due à deux choses. La première est la perte de leur habitat du à la déforestation. La deuxième est la chasse, car leur chair est très appréciée. Il fait maintenant l’objet d’un plan de survie mis en place par des zoos internationaux dont certains possèdent des dendrolagues reproducteurs. Des programmes éducatifs encouragent la protection de son habitat et dissuadent les chasseurs de Papouasie Nouvelle-Guinée. Mais ce n’est pas assez !! Il est en grand danger d’extinction.

Il fait partie des 10 espèces de marsupiaux arboricoles vivant en Australie et en Papouasie Nouvelle-Guinée. Il fait partie de la même famille que les 50 autres espèces de kangourou et de walibi qui sont toutes natives d’Australie. Mais attention à ne pas les confondre. Par exemple quand il se déplace sur le sol, ce qui est rare il préfère la marche au saut.
Un dendrolague mesure de 91 à 180 cm de long, a une queue de 41à 94 cm, pèse de 6 à 13 kilos et peut vivre une vingtaine d’années.

Maintenant, voyons son physique, car de plus près il peut ressembler à son cousin terrestre bien que sa morphologie soit adaptée à sa vie dans les arbres. Ses pieds sont plus larges et plus petits et munis de griffes recourbées, ce qui est utile pour grimper aux arbres. Ses quatre pattes sont de longueur presque identique. Sa longue queue cylindrique lui sert de balancier. Sa fourrure est positionnée de manière intelligente et très utile.

Les poils qui sont à l’intérieur de ses oreilles empêchent les parasites comme les tiques ou les sangsues de s’accrocher à l’épiderme. Quant à la fourrure de sa nuque elle est implantée en sens inverse de celle du dos ce qui permet à la pluie de s’évacuer plus facilement. Mais nous risquons de ne plus jamais voir cette magnifique bête si nous ne faisons rien pour empêcher sa disparition.