La Vie Animale

Chez les orques la femelle a son premier petit vers l’âge de 16 ans. Après une gestation de 17 mois, la femelle s’écarte du groupe pour mettre bas, accompagnée d’une autre femelle (souvent sa mère). Quand le petit sort, sa grand-mère le pousse doucement hors de l’eau, car sinon, comme ses poumons sont vides, il coulerait. Il mesure alors 2,20 mètres et pèse 210 kilos. Le petit naît dans une grande famille composée de sa mère, de ses frères et sœurs, de sa grand-mère et de mâles venus d’autres tribus.

Le groupe comporte une douzaine d’individus dirigés par la grand- mère qui peut vivre jusqu’a 65 ans. Les femelles ont un petit tous les 3 ans. Les femelles apprennent aux petits les différentes techniques de chasse et aussi à communiquer. C’est comme ça que les chants d’un groupe d’orques se transmettent de génération en génération. L’allaitement du petit se termine quand il atteint l’âge de 2 ans. Vers l’âge de treize ans, les orques (mâles) atteignent leur maturité sexuelle.

Les femelles restent dans le groupe alors que certains de leurs frères quittent leur groupe de naissance pour entrer dans la famille de la femelle avec qui ils s’accoupleront. L’orque se nourrit essentiellement de harengs. Par jour, il mange 70 à 100 kilos de poissons et un hareng pèse 300 grammes !! Pour chasser, l’orque est équipé d’un sonar qui lui est très utile pour de se déplacer, car il émet des séries d’ondes sonores appelées «clics ». Elles se propagent dans l’eau à des centaines de mètres.

Et quand les clics heurtent un obstacle ils rebondissent dessus et reviennent vers l’orque. L’orque analyse les échos avec son cerveau et, grâce à son sonar il représente ce qui l’entoure. Ce système est si perfectionné que l’orque reconnait ses proies à leur forme et à leur taille. Ce qui lui permet de chasser à des profondeurs où l’obscurité est totale. Et comme l’orque n’a pas de cordes vocales pour indiquer qu’il a trouvé des proies, il laisse échapper de l’air de ses poumons par son évent.

Pour rassembler les harengs, les orques tournent autour pour les rassembler et les frappent ; à chaque coup il en assomme une vingtaine. Habituellement l’orque se déplace à 5 kilomètres-heure, mais quand il chasse une proie il peut aller jusqu’à 40 kilomètres-heure. La musculature de la nageoire caudale de l’orque est d’une puissance telle que, grâce à elle, il peut propulser ses 5 tonnes à plus de deux mètres hors de l’eau !

On pourrait croire que son corps très massif l’empêche d’être un bon nageur, mais au contraire son corps fuselé pénètre bien dans l’eau. De plus, sa peau lisse, sans pelage, facilite l’écoulement de l’eau. Enfin, son aileron dorsal permet de stabiliser sa trajectoire. L’orque est un plongeur exceptionnel, car bien que, comme tous les mammifères il a des poumons et donc respire à l’air libre, il peut rester 4 à 6 minutes sous l’eau parfois même 12. Il peut aussi plonger à 100 mètres de profondeur pour chercher ses proies et va même jusqu’à 350 mètres.

Mais voyons de plus prés les points caractéristiques de l’orque :
* Son évent : Il correspond à nos narines. Quand il a besoin de respirer l’orque remonte à la surface et ouvre son évent hors de l’eau par contre quand il replonge il doit le refermer sinon il se noierait.
* Ses mâchoires : Elles peuvent broyer un poisson ou encore déchiqueter la fourrure d’un mammifère marin ou d’un requin blanc qui a pourtant une peau très résistante.
* Sa nageoire caudale : Elle est horizontale et peut atteindre 1, 50 mètres de large. Elle se déplace de haut en bas comme tous les mammifères marins.
* Les muscles de la caudale : Ils sont très puissants et s’étendent sur un tiers de son corps, soit environ trois mètres.
* Ses dents : l’orque est un odontocète, un cétacé à dents. Il en a 48 en ivoire, coniques et pointues. Elles mesurent environ 8 centimètres de long chacune. L’orque est un mammifère de la famille du dauphin et de l’ordre des cétacés. La femelle mesure 6 à 7 mètres et pèse 2 à 3 tonnes, le mâle lui mesure 7 à 8 mètres et pèse 3 à 4 tonnes.

ATTENTION : Les orques sont en danger et c’est du sérieux, car les produits chimiques sont rejetés en grande quantité dans la mer. Ces mêmes produits sont avalés par le plancton qui est mangé par les poissons qui finissent dans le ventre des orques !!!!! Les biologistes sont donc inquiets pour la santé des orques.

Amélie